Hey guys, sorry I forgot I'd started posting the fic here (thanks monibolis to wake me up! LOL)!

Here is Chapter 3, wrote by Josam (One of my favorite Huddy-Luddy fan-friend ^^)


Maison de Lisa Cuddy, 6.30am :

Le bruit du réveil la tira de son sommeil réparateur, elle n’avait pas
beaucoup dormi. Non. Le corps chaud à ses côtés et ses délicieuses
courbatures ne faisaient que confirmer sa courte nuit.
Depuis combien de temps n’avait-elle pas eu cette sensation ?
Elle se leva délicatement, prenant soin de ne pas réveiller l’homme à ses côtés.
La chaleur lui manqua aussitôt, elle attrapa un peignoir, et se retourna une dernière fois avant de quitter la pièce.
Lucas dormait paisiblement, et d’après le bruit sourd venant du baby phone, Rachel aussi.

Sa routine matinale se mit en route, elle avait environ 30 minutes pour se
préparer avant que sa fille ouvre les yeux. Discrètement, elle choisit
un tailleur et se dirigea vers la salle de bain.
Lorsqu’elle en ressortit habillée, maquillée et coiffée, elle partit en direction de la cuisine mettre la cafetière en marche.

Pendant que le café s’égouttait lentement, ses yeux étaient fixés dehors, il
allait faire beau, mais le temps n’était pas sa préoccupation
principale. Seul son sourire pouvait en témoigner.

C’est ainsi que Lucas la trouva dans la cuisine, il ne put empêcher ses lèvres de s’étirer.
Elle était prête pour le travail, son chemisier bleu faisait ressortir ses
yeux, et sa jupe serrée mettait plus qu’en valeur ses courbes
généreuses. Il baissa les yeux sur ses vêtements, ou plutôt son manque
de vêtements.

« Je me sens un peu idiot là… Tu es déjà superbe à…» Il regardât l’horloge derrière lui. « à sept heure moins dix, et moi bah… mon caleçon et moi on complexe » lui dit-il, la mettant ainsi au courant de sa présence.

« Hey, je te rassure, ton caleçon te met très bien en valeur, bien dormi ? » Elle leva les yeux vers lui, son regard répondit à sa question. Pas
besoin de mots. Elle comprit.
Ils se sourirent, le pas avait été franchi, leur relation prenait un autre tournant, plus sérieux.
Des gazouillis se firent entendre, Lisa se leva et passant à côté de Lucas, lui déposa un léger baiser sur les lèvres.

« Je vais la chercher, en attendant, il y a à de quoi manger dans le
placard de droite, et le café se termine. Fais comme chez toi. »

Il la regarda partir dans le couloir, des mots doux et maternels lui arrivèrent aux oreilles, son sourire s’élargit.

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Princeton Plainsboro, bureau de Lisa Cuddy, 10am :

Son bureau ressemblait à une montagne de feuilles. La conférence l’avait
retardée dans plusieurs projets, signatures et autres paperasses administratives.
Elle était plongée dans une demande de subvention, lorsque James Wilson frappa à la porte de son bureau.

« Je peux ? » il regarda la pièce d’un air gêné.

« J’ai pas mal de travail Wilson, alors si c’est pour parler de ce week
end, de ma relation avec Lucas ou de House, ce n’est pas le moment »
dit elle en levant la tête vers lui.

« Oui, je sais Cuddy, ce qui s’est passé… » Il tenta une approche neutre, quelques fois, James
Wilson avait l’impression que Lisa Cuddy pouvait être aussi complexe
que House.
« Cuddy, nous sommes vos amis, pourquoi tous ces
secrets ? Et pourquoi ne pas nous en avoir parlé ? Depuis combien de
temps… » Les questions lui venaient à l’esprit, de plus en plus
nombreuses. Il fut coupé.

« Wilson, stop, pas maintenant. J’ai trop de travail. Ecoutez, si vous pouvez venir plus tard dans l’après midi… » Elle soupira, consciente que son ami était juste inquiet.

« Très bien Cuddy. Je vous laisse, à plus tard » il repartit, résigné en direction de la porte, puis se retournant, il lui dit :

« Vous savez où me trouver de toute façon »

Elle lui fit un maigre sourire avant d’hocher la tête d’un air entendu.

Dix minutes plus tard, elle n’arrivait plus à penser à se sortir cette
histoire de la tête, pourquoi ne l’avait-elle pas dit ? Elle le savait
bien sur, House n’avait fait que saboter ses rendez-vous passés, cette
fois, elle avait été prudente. Lucas le connaissant, il était plus
simple d’expliquer pourquoi il ne pouvait pas aller la chercher sur son
lieu de travail.
Elle n’avait pas tenu à mettre Wilson dans la confidence, tout simplement parce que House lisait en lui comme dans un
livre ouvert. Elle n’en voulait pas à l’oncologue, mais pour sa
relation toute fraiche, elle avait préféré garder ceci pour elle.

Ses yeux dérivèrent vers l’horloge, 10.45am, House n’était toujours pas
arrivé, ou elle ne l’avait pas vu trop absorbée par ses documents. Elle
passa sa main sur son visage, le travail la rappelait, elle n’avait pas
le temps pour lui courir après.
Après un long soupir, elle reprit son stylo, relu la feuille devant elle et signa.

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Princeton Plaisboro, bureau du docteur House, 11am :

Forman et Chase n’étaient pas d’accord, les Yankees ne pouvaient pas battre Philadelphie. Leur argument fut interrompu pas Allison Cameron :

« Hey, je viens de passer par les urgences, je crois qu’on a un cas »

« Tu crois ? » lui répondit Forman, un air sceptique sur son visage.

« Bien sur il nous manque l’approbation du grand chef, d’ailleurs où est-il ? » Cameron se retourna et découvrir Gregory House la regardant les sourcils froncés. Une petite ride apparaissait sur son front, il semblait fatigué. Dure nuit ?

« Le grand chef tient à dire à la petite blanche que ses fesses ne font qu’augmenter de volume. Petit kangourou dans le placard ? » Dit-il en regardant Chase.

« House, stop, nous avons on cas ! » Cameron n’aimait pas que son patron
fasse des allusions à sa vie privée. Elle essaya de réorienter la conversation.

« Je croyais que je décidais ? Mais où va le monde !! Le grand manitou ne peut plus faire part de sa parole ? La révolution n’aboutira pas, je vous écraserai avant »

« House, stop » Forman comprit que le diagnosticien allait continuer dans son délire.
Il se leva, prit le dossier et commença à énumérer les symptômes.

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Bureau de James Wilson 11.30am :

La porte de son bureau s’ouvrit brusquement, il n’eut pas à lever la tête
pour savoir que son meilleur ami et colocataire venait d’entrer.

« Tes mourants sont toujours aussi nombreux ? On a un cas, mes mini-moi
sont partis faire des tests inutiles. » House s’assit sur le canapé de
son ami, indifférent au travail dans lequel celui-ci était plongé.

« House, contrairement à ce que tu peux penser, mes « mourants » ont
besoin de moi. Tu n’as pas une série à regarder ? Un record de console
à battre ? » Il essaya en vain de convaincre le diagnosticien de le
laisser travailler. Peine perdue…

« Nope, j’ai oublié ma psp et… » Wilson l’interrompit

« Tu as « oublié » t’as psp ?? Mais qu’avait vous fait de mon ami Grégory House ? Rendez le moi ! »

House leva le regard, ses yeux trahissaient sa fatigue, il avait du passer la
nuit à digérer les nouvelles du week end. Cuddy était en couple, elle avait trouvé quelqu’un, et pas n’importe qui, une personne qu’il connaissait plutôt bien, même très bien. Il n’arrivait pas à croire qu’il n’avait rien vu venir. Il ne s’était même pas douté un seul instant qu’elle ait pu entamer une relation.
Non, il se sentait vexé, lui le grand docteur House, qui devine tout, n’avait pas su lire en elle. Que s’était-il passé ? Depuis quand n’arrivait-il plus à la
démasquer lorsqu’elle lui cachait quelque chose ?

Wilson l’interrompit dans ses réflexions :

« Tu n’as pas dormi hein » C’était plus une affirmation qu’une question.

« Nan, j’ai essayé de battre mon record à tetrix » Dit-il ironiquement.

« Ecoute House, je ne sais pas quoi te dire, je ne comprends pas qu’elle
ne nous en ait pas parlé. Je sais que tu es blessé dans ton amour
propre et je le comprends… » House grogna, et répondit sèchement

« Tu ne sais rien Wilson, tu ne sais rien de ce que je ressens. » Il se
leva, et après un dernier coup d’œil vers le bureau, la tête baissée,

« Je ne le sais même pas moi-même »

La porte claqua comme à son ouverture, brusquement. Et rapidement, l’air de rien, le bureau retrouva le silence. Wilson regarda dehors,

« Non House, je ne sais rien effectivement »


TBC...